dimanche 10 novembre 2013

[Cinéma] Avis : Gravity

On dit que tomber amoureux est la seule chute sans gravité, et à l'entente des échos de la presse, il était assez facile de tomber amoureux du nouveau film de Cuàron, Gravity. Au menu, deux acteurs perdus dans le vide de l'Espace. Verdict.

Dans l'espace ...


Gravity nous narre l'aventure de deux astronautes pour lesquels une banale mission de routine se transforme en cauchemar lorsque, percuté par des débris, leur vaisseau se fait détruire et les laisse à la dérive dans l'Espace dans une lutte pour rester en vie contre la dérive spatiale.

... Personne n'entend les problèmes ven


Gravity est, comme beaucoup l'ont qualifié, un huit-clos spatial. Difficile de faire un huit-clos dans l'Espace, vous allez me dire ? Et pourtant ! Les personnages sont à la dérive dans l'espace, prisonniers de leurs combinaisons, ils ne font qu'entendre ce que l'autre leur dit, leur propre respiration, les bipbips et rien d'autres (car pour la dernière fois, le son ne peut pas se propager dans l'espace !).

Bluffant, n'est-il pas !


Concentrons nous sur le film maintenant, il y trois choses notables à souligner d'entrée : la grande qualité de la 3D qui apporte quelque chose en sountenant le deuxième point fort du film : les effets spéciaux de grande qualité qui apportent au visuel un côté sublime ! Qui sert donc lui-même à l'ambiance générale du film grâce au troisième point remarquable : l'ambiance sonore qui est ingénieuse ! On n'entend seulement ce que Rayane, le personnage principal interprêté par Sandra Bullock, entend, ce qui donne quelques moments d'angoisse bien senti.

Bullock au top de sa forme (même si elle ne sait pas sur quel bouton taper !)


Parlons en d'ailleurs de la performance de Sandra Bullock : à une exception près, sa performance est excellente dans le film ! Assez éblouissante pour le rôle (difficile en plus), elle contraste beaucoup d'avec Georges Clooney : entendons-nous bien, je ne fais pas de ces détracteurs de Clooney qui passent leur temps à cracher sur la star. Mais dans ce film, je trouve son rôle assez énervant, pas forcément très utile, dommage pour un acteur de cette trempe !

"Houston, ici on a un problème !" "Les débris ?" "Non, Georges Clooney !" "..."


Et malheureusement, ça plombe un peu le film qui passe près d'être une Oeuvre contemplative pour finir juste comme un film grandiose ! Pour beaucoup, cela ne fera pas de différence, pour moi, si, malheureusement ...

Bref, qu'en dire ? Une excellente surprise, mais pas aussi près du chef d'oeuvre que certains le prétendent. À voir malgré tout !

Note: 8/10.

[Animé] Avis : Avatar, Legend of Korra

Avatar, Legend of Korra est la suite de l'excellent dessin animé Avatar, the Last Airbender (et pas le film, qui n'a jamais existé !). Il se devait de succéder donc à cet excellente série, qui est plus adulte qu'il n'y paraît au premier abord ! Verdict après une saison et au  trois quart de la deuxième saison

.

Avatar, Legend of Korra suit le personnage de Korra, originaire de la tribu de l'eau et Avatar malgré elle. Elle doit partir à Republic City rejoindre Tenzin, l'un des fils de Aang (l'avatar de The Last Airbender) afin d'apprendre à maîtriser l'air, mais c'est sans compter toutes les responsabilités et surtout les ennemis qu'attire son statut d'Avatar.

Un changement radical dans l'architecture !


On retrouve peu de personnages connus de la première série (excepté dans des flash-backs) car la série se déroule quasiment cent ans après la première série ! Et autant dire qu'en cent ans, le monde a bien changé ! Les tribus de l'eau sont toujours isolées, mais les autres peuples ont fait la révolution industrielle et la ville de Républic City n'a que peu à voir avec les villes de The Last Airbender influencées par l'architecture chinoise, entre autre.


De gauche à droite : Asami, Bolin, Korra, Mako, Tenzin

L'Univers est donc peut-être changé, mais pas le fond : les influences bouddhistes, les aspects spirituels de la série sont toujours présentes dans le fond. On retrouve donc quelques chose à quoi s'accrocher.

La galerie de personnages est donc renouvelée : au revoir Aang, bonjour Korra ! Nouvel avatar, elle est plus âgée que Aang au début de sa série (17 ans). Elle est rapidement rejointe par Mako et Bolin, deux frères maîtres du feu et de la terre respectivement, et Asami, fils d'un riche industriel. L'une des qualiés d'Avatar, the Last Airbender, était d'offrir une galerie de personnages intéressants et attachants, à défaut d'être marquants. Ici, c'est moins flagrant : Asami est un peu transparente, Zuko n'est pas franchement "attirant", un peu trop lisse et Korra est une tête du mûle, on l'aime ou on la déteste. Reste Bolin, qui est assez sympa à suivre et surtout qui a la petite mascotte de la série, Pabu,  furet couleur feu. Les autres personnages sont plutôt sympathiques.
Les liens entre les personnages sont somme toute assez classique, en passant par l'Histoire d'Amour, de haine, elles évoluent tout au long de la série sans jamais rester immobiles. Ce qui apporte de la vie au background.

Le pro-bending !



L'une des nouveautés de Legend of Korra est l'introduction d'un sport, le Pro-bending, qui oppose deux équipes de trois maîtres, chacun maitrisant soit l'eau, soit le feu, soit la terre (l'air étant un élément encore peu maîtrisé). Le but de ce sport est de faire sortir l'équipe adverse du terrain de jeu grâce à leur maîtrise. Sport impressionnant, il est au centre de la première saison car Korra décide de joindre l'équipe de Mako et Bolin.

Amon, l'un des personnages centraux de la première saison !


Ce qui faisait la force d'Avatar, c'est un scénario bien mené, rempli de rebondissements et avec la saison 1, on peut dire que le contrat est rempli : le scénario tourne autour d'un mystérieux personnage, Amon, qui aurait le pouvoir d'enlever la maîtrise d'un élément à n'importe quel maître : il mène une révolution pour ne plus qu'aucun maître n'existe et qu'il ne reste que des humains normaux. Au cours des 12 épisodes qui composent la première saison, on va de rebondissement en rebondissement, sans aucune faute.
Par contre, la saison 2, bien qu'intéressante également, multiplie les faux pas : moins intense que la première, elle a la sale tendance de marcher un peu sur la mythologie instaurée par Avatar, the last Airbender (cf. les origines du premier Avatar). Ce qui est très dommage car, en plus d'une faute flagrante de cohérence, la première était assez intéressante. Niveau scénario néanmoins, cela reste acceptable et nous emène vers un autre aspect de la mythologie d'Avatar : les esprits.

Korra et Pabu version chibi. Source : http://www.renders-graphiques.fr/renders.php?id_image=114898


Enfin, l'animation est toujours aussi agréable et a gagné en fluidité, et en qualité, avc des décors magnifiques ! Mention particulière au flash-back sur le premier avatar qui tranche d'avec le reste de la série mais qui est superbe dans son genre !

Les personnages principaux de Avatar, the last Airbender, que l'on retrouve lors des flash-backs (excepté Katara, 2éme à gauche) encore vivante !)


En conclusion, que dire ? Compliqué ! Si la série tient son rang sur beaucoup de points, notamment dans la qualité de l'animation et du scénario durant la première saison, elle fait quand même ses premiers faux pas avec une galerie de personnages moins intéressants, des incohérences mal fichues et assez grosses. Si vous avez aimez, vous pouvez tenter de regarder, ça vous plaira peut-être -comme à moi, malgré mes critiques- . Si vous ne connaissez pas l'Univers d'Avatar, vous pouvez commencer par Legend of Korra, ça ne gâche en rien l'expérience !

Note : 7/10 (à cause de la deuxième saison)









mercredi 6 novembre 2013

[Série] Premier avis : Agents of S.H.I.E.L.D.

Après cinq épisodes (le sixième ayant été diffusé hier), il est temps de faire un premier bilan d'Agents of S.H.I.E.L.D. . Cette série était (très) attendue par les fans de Marvel, le S.H.I.E.L.D. ayant un sacré potentiel cinématographique. Qu'en est-il finalement ?



Le SHIELD, agence de contre-espionnage états-unienne, lutte contre les différentes menaces du monde entier. Après la découverte choquante des surhommes (Thor, Captain America ...), cette agence se retrouve en prise à d'autres surhommes, à d'autres organisations secrètes ... Il incombe à Phil Coulson de les combattre accompagné de son équipe.

L'équipe de choc ! ... Ou pas.


Bon, le synopsis est quelque peu étonnant pour quiconque ayant vu le film car (SPOILER) Coulson semblait être mort dans le film, tué par Loki et son sceptre Chitauri.. Mais admettons, cet événement n'est pas si rare chez Marvel ...

Le scénario est donc assez classique : bien qu'il présente quelques pistes intéressantes (comme le pourquoi du comment concernant Coulson, ou bien les artefacts Chitauris laissés à New York après les événements d'Avengers), le déroulement des épisodes sont assez classiques avec un problème, des péripéties, un dénouement.
L'implantation dans l'Univers de Marvel ne s'en fait pas trop sentir malheureusement, excepté le SHIELD et des références rapides à des héros, peu de chose nous y rattache et c'est bien dommage car on se croirait presque dans une série quelconque avec des super-pouvoirs.
Excepté une Torche Humaine et un Power-Man bis ...(Mais que dire alors lorsque quelques agents doutent de l'existence des télépathes alors qu'ils sont censés être la plus grosse agence du monde ?!)

Le meilleur acteur de la série, et c'est un vrai bon acteur !


À la limite, on pourrait se dire que ça peut arriver que la série se détache un peu de l'Univers des films, grandement inspiré de l'Univers Ultimate, histoire d'avoir une identité propre et que les acteurs supporteront le tout.
Là, je sors le sifflet, le carton presque rouge mais pas trop, la cloche pour donner l'alerte, on vient de pointer la plus grosse faiblesse du film : le casting. Clark Gregg incarne Coulson comme dans les films et autant dire qu'il porte quasiment chaque épisode à lui tout seul, avec son flegme et sa classe naturelle. Ming-Na Wen (qui joue Mélinda Mey) est trop dans le trip "J'suis trop dark, j'parle à personne parce que j'ai pas fait des choses jolies jolies dans mon passé" et en devient antipathique. Brett Dalton (qui joue Grant Ward) n'offre pas beaucoup d'épaisseur à son personnage. Chloe Bennet (qui joue Skye) tire à peu près son épingle mais est des fois un poil énervante, mais ce n'est rien comparé à la paire de scientifique que se paie le film, Iain de Caestecker et Elizabeth Henstridge (respectivement le rôle de Léo Fitz et Jemma Simmons). Les qualifier d'horripilant serait une insulte au mot horripilant, la moindre apparition d'eux à l'écran vous fera au mieux tiquer, au pire vous refilera des plaques d'urticaire et vous coûtera le coût de votre écran, cassé par frustration.

MAIS VIREZ-LES BON SANG !!


On pourrait se dire qu'on aurait le droit à du grand spectacle malgré tout ? Que nenni, mesdames et messieurs ! En regardant les épisodes, on se demande où est passé le budget, les décors sont assez pauvres et les effets assez cheap malheureusement ! Ce qui est un peu désolant vu que le projet est censé être un fil rouge à travers l'univers cinéma de Marvel en annonçant les films ou en accueillant des histoires de cross-over avec les films !

Non, ce n'est pas Luke Cage à gauche, malheureusement.


Bref, que dire pour l'instant ? Bilan très mitigé ! Aussi bien l'Univers est pas trop mal respecté certes, mais une certaine mollesse dans la mise en scène accompagné d'un budget assez réduit et d'un casting un peu à la ramasse fait que ça traîne en longueur. Bien que CBS ait signé pour toute la saison 1, permettons nous de douter de l'existence future d'une saison 2 à cette vitesse ...

Mais on espère quand même revoir Gregg et Lola, sa voiture fétiche !